Conclusion à mi-journée
Dans le cadre des Rencontres nationales de la création musicale pour l’enfance et la jeunesse – Jeudi 29 juin 2023
« Bonjour, je m’appelle Tolten et je viens faire des croquis sonores. En gros je viens dire des conneries, comme un gosse, mais comme je n’y arrive pas seul je m’inspire librement de ce que les intervenants disent. Parce que seul on va plus vite mais qu’à plusieurs on va plus loin.
En gros je slam seul ou en groupe
Pour les mômes et les gosses
Et les codes je les casse
L’haricot je l’écosse
Je savoure les graines de ces mots que l’on sème
Ceux que t’acènes dans la salle ou sur scène
Car l’important c’est qu’on s’aime
Madame Houdebine nous présente le réseau RamDam.
Elle nous explique que c’est un réseau de rencontres type speed dating (là encore on s’aime).
Camille et soleil. C’est elle qui a inventé le jeu 123 Soler.
On parle de blockbuster, de belles choses, de rencontres croisées, de croisée des chemins et d’enfance en France.
Monsieur Candony nous dit que le bois de Vincennes est à Paris (le problème quand les intervenants font des blagues c’est que je n’ai rien à ajouter). Sans doute que le bois de Paris est à Vincennes ? Mais combien de scènes à Paris? Vingt scènes ou plus ? Et la Seine elle est où ? A Vincennes ? La vraie question c’est : où est-ce qu’on boit à Paris ? Ce qui est sûr c’est qu’il vaut mieux ne pas boiter pour marcher dans les bois.
Monsieur Wershowski nous dit qu’il a des problèmes de vue mais qu’il reste jeune grâce à son téléphone car il publie son discours sur Tik Tok.
La jeunesse est de moins en moins importante en proportion. Et c’est tant mieux parce qu’ils nous font chier ces gosses… Quoi, j’ai dit une connerie ? C’est pas le propos aujourd’hui, c’est ça ?
Marion vient de l’agence sensible, une agence qui risque tout pour réunir des personnes différentes afin de réfléchir à des prototypes avec des contraintes spécifiques mêlant musique numérique et jeune public.
L’agent sensible, ce n’est pas des mercenaires. Ils n’ont pas de cible. Ils sont sans-cible. Par contre ils sont tous risques (c’est une agence tout risque).
Restitution du groupe petite enfance.
Ils ont fait l’îlot de l’enfance avec cinq émotions : peur, dégoût, tristesse et joie. (Mais ça reste de grands enfants : ils n’arrivent pas à compter jusqu’à cinq).
Il y a un instrument de musique avant par îlot. Mais est-ce qu’il y a un instrument après? On peut être happé et après on est placé près de l’avant tandis qu’à l’arrière il y a l’instrument avant…
Il est possible de ne pas rentrer dans l’île aux enfants. Il y a par exemple le cas Zimir, cet enfant qui voulait rester devant la télé.
Restitution du deuxième groupe.
Le problème c’est qu’on n’entendait rien à cause des enfants. Ce serait bien que chacun s’occupe de ses gamins avant de s’occuper de ceux des autres. Dans ce projet il y aura de nombreux intervenants, des bouches d’égout notamment… Et oui, on peut faire de la musique avec la bouche. Parce que la bouche c’est bien pour faire du Beatbox.
Le troisième groupe a travaillé sur les spectacles pour adolescents donc cela se passe dans un commissariat. Ou alors c’est un escape game dans une voiture avec deux artistes policiers (#Naël).
C’est un projet qui parle de rite de passage. Car les ados ne sont pas sages. Ils doivent s’imaginer comme une goutte d’eau dans un océan numérique. Une saucisse dans un rougail. Un Yokaï saucisse.
Les ados peuvent se créer un avatar. Ils peuvent être princesse à moustache, dragon glace, boule de poil, licorne guerrière, chevalier chocolat, chanteur d’opéra-tion, chirurgien dents-triste ou même membres de la DGSE. »