Ego le cachalot prend le large

L’Hallali Production - David Delabrosse, Ile-de-France

En 2012, le musicien rennais David Delabrosse ouvre son répertoire au jeune public suite à la rencontre avec la plasticienne Marina Jolivet. Ensemble, ils donnent naissance au personnage fictif Ego le cachalot à la fois « bête de scène » et auteur de trois albums remarqués par la critique (Télérama, Astrapi, …) et autant de spectacles : Ego le cachalot en 2013, Ego le cachalot et les p’tits bulots fi n 2016 et Super Ego en 2021.

Le fait de passer par le regard d’un jeune cachalot me permet d’aborder tous ces sujets, me semble t-il, sans démagogie ni mièvrerie et de garder la bonne distance, celle de l’empathie. Le monde actuel nous apporte son lot d’incertitudes mais aussi d’espérances. Les enjeux y sont nombreux à commencer par la survie de nombreuses espèces dont la notre. Comment aborder ces questions sans inquiéter les plus jeunes tout en les impliquant dans les changements actuels et à venir? Peut être en essayant de prendre du recul, de ralentir dans ce monde qui
turbine à toute vitesse.
Ego le cachalot va décider, lui, de prendre le large, non pas pour fuir mais pour souffler et mieux comprendre. Comme à l’accoutumé, tout est parti de nouvelles chansons. Rabougri, tout d’abord. La chanson parle d’un ragondin qui « jamais ne sourit », solitaire, épris des « bonnes manières ». Puis il y a eu Un poisson dans le dos évoquant le harcèlement scolaire. Pas facile, en effet, pour un cachalot d’éviter les remarques grossophobes. Ou encore Yaya le panda inspiré par la jeune activiste écologique Greta Thunberg.

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