La Piraterie, celle des Caraïbes dont l’âge d’or a lieu entre 1640 et 1680. Un thème fort, extrêmement inspirant pour la littérature, le cinéma, la bande dessinée, les jeux vidéo. Et pour tous les jeux d’enfants. Un thème jamais tombé en désuétude malgré la fugacité de la période pirate et le fait que l’âge d’or ait eu lieu il y a 400 ans. Qui plus est, Emanuel Bémer s’est toujours passionné pour les figures romantiques dont l’enfance se nourrit : les pirates, les desperados, les Indiens, les évadés, les conquistadors, les marins, les bandits de grands chemins. Les figures telles que Robin des Bois et Don Quichotte.
La construction du spectacle est simple et convoque d’autres marottes de Bémer :
- le besoin viscéral de démocratie de nos sociétés : un bateau pirate a un fonctionnement bien plus démocratique que nos sociétés républicaines
- la sauvagerie : démocratique mais sauvage, un bateau pirate ! Imaginez la violence d’un arraisonnage entre les coupe jarrets, les boulets de canon, et les incendies
- le féminisme : il y avait beaucoup de femmes pirates
- l’insoumission : ce qui frappe aussi chez les pirates c’est le côté nothing to lose, extrêmement rock’n roll et l’insouciance, puisqu’ils ne savaient jamais en se levant le matin s’ils verraient le soleil se coucher. Ils pouvaient mourir à tout instant ; cela rend philosophe
- la tendresse : les pirates n’étaient pas non plus des sanguinaires monolithes, faits d’un seul bois